Karim vit et travaille à Brest, à l'aéroport. Comme tous les deux ans, il revient à Ouagadougou passer l'été, retrouver les siens, faire un peu de business. Se confronter à ceux qui ne sont jamais partis. Ensemble, qu'ils le veuillent ou non, ils portent l'insensé du monde, cassé en deux. C'est à ce point de fracture que le film tente de se tenir, à leurs côtés.