Alors que les mineurs de Petrila descendent au fond de la terre pour la dernière fois, l’artiste et l’ex-mineur Ion Barbu s’emploient à préserver la mine de la ville roumaine en tant que symbole du patrimoine culturel. Mais conformément aux accords de l’UE sur la fermeture de la mine, les autorités se sont engagées à la démolir. Cela entraînerait une fin abrupte d’une histoire avec laquelle la communauté minière ressentait encore une profonde affinité, mais qui ne semble pas intéresser les politiciens au moindre. Barbu refuse de reculer, faisant tout son possible pour garder vivants les souvenirs de la mine - et l'identité de sa ville natale. Il couvre les bâtiments miniers de peintures murales et organise des spectacles, des manifestations, un festival de théâtre souterrain et un film clandestin. Sa détermination est un obstacle pour ses adversaires, et son art, qui est chargé d’absurdisme convient parfaitement à la situation. Néanmoins, ses actions se révèlent plus qu’une simple protestation frivole; elles deviennent une chaîne pour le deuil collectif d’une industrie redondante.