Un groupe de femmes aveugles parlent, se racontent, esquissant ainsi leur propre mode de vie à travers la mémoire sensorielle, le chant et le rêve. Un paysage imaginaire aux limites de l’obscurité, reconstruit à travers leur voix. J’ai travaillé avec un groupe de femmes aveugles, étudiant leur manière de percevoir le temps. J’ai enregistré leur voix, pour ensuite les restuer dans mon imaginaire visuel, en me m’imposant des contraintes de lumière qui m’obligeaient à me positionner à la limite de l’obscurité.