Dans les dernières années du règne de Louis XIII,c’est tout le cercle des savants aixois et provençaux qui s’oriente avec fièvre vers l’observation du climat. Cette grande activité autour des phénomènes atmosphériques donne à ce siècle l’allure d’un renouveau pour une science déjà ancienne : la météorologie, permettant l’élaboration des premiers baromètres et thermomètres à mercure. C’est ainsi qu’un ancien moine jacobin marseillais, converti au protestantisme, Gabriel Boule, se voit mandaté officiellement en 1634 par Nicolas – Claude Fabri de Peiresc, conseiller au parlement de Provence, pour enquêter sur les vents soufflant autour du Mont Ventoux et plus particulièrement celui de la ville de Nyons dénommé «Vent de Saint Césaire d’Arles», ou plus communément le Pontias…