Vingt ans ont passé. Thérèse vit seule à Paris. On l'a exilée là. Elle semble ne plus rien demander à la vie. Elle est malade et vit au ralenti. Un jour, on sonne rue du Bac. C'est Marie, sa fille, qu'elle voit si peu. Elle a vingt ans à présent et vient la voir pour fuir son milieu bourgeois du Sud-ouest. Elle est très amoureuse d'un garçon, elle attend de sa mère un appui, une liberté de point de vue. Il s'appelle Mourad. L'arrivée de sa fille réveille Thérèse de sa réserve et de sa torpeur. Elle ne veut pas lui mentir et ose lui faire comprendre l'horreur de son geste d'autrefois. Cela ne choque pas Marie, tout occupée par son amour. Thérèse propose de rencontrer Mourad. Elle comprend vite qu'il n'est pas disposé à épouser Marie mais qu'il la désire sans vouloir se lier plus profondément à elle. C'est elle Thérèse, que le jeune homme regarde... Elle voulait aider sa fille à être heureuse, un souhait trop officiel pour ne pas être suspect. La voici livrée au pouvoir de sa propre séduction...