Une vision du culte de son corps sur son bord de mer échancré, une odeur de la Criée lorsqu’elle étalait ses poissons, le Ballet de la danse de l’Opéra lorsqu’il transfigurait les temps modernes de sa ville … Autour de 68 et des ancrages de la réalisatrice, une silhouette de Marseille se dessine, aussi fausse que vraie, vivante, et dont les pas – de danse- se reflètent dans l’ombrière du vieux- port d’aujourd’hui. Une fantaisie documentaire sur l’interprétation des traces, le beau et le laid, un contraste extravagant.