Sur la toile blanche, la couleur s'impose pour laisser traîner les traits noirs des cœurs. Je suis devant la vie, celle qui file et qui défile. lundi 24 juin, lever du soleil 05h49, 21h58 coucher du soleil. J'accepte l'authenticité, le vrai. Ma peinture, mon échappatoire, personne n'a son mot à dire, je suis libre. Les pinceaux s'emmêlent et l'invisible devient visible. Fuir la connexion, je retrouve la matière. Lors du travail video, le rythme s'impose et la pellicule est en mouvement. Les chevaux, ceux qui nous accompagnent depuis des décennies, et l'art en mouvement, c'est le thème que j'ai choisi, deux formes d'art, deux formes de mouvement entre liberté et captivité. Grâce à environ 70 œuvres de l'Antiquité au début du 20e siècle, cette nouvelle exposition présente le défi que la représentation du mouvement a posé aux artistes et les réponses qu'ils y ont apportées. Marcher, courir, suspendre son élan, mais aussi exprimer les « mouvements de l'âme » comme l'effroi : quelles conventions régissent la représentation des gestes et des attitudes ? Décomposant ainsi le mouvement de la course de l'animal, ses planches, montrent ce que l'oeil humain ne peut pas voir.