À Séville, la jeune Rosina est tenue recluse par son tuteur, le vieux docteur Bartolo, qui s’est mis en tête de l’épouser pour garder sa dot. Mais Rosina s’est éprise du jeune Comte Almaviva qui, avec la complicité de Figaro, va tout tenter pour approcher son aimée. Côté chanteurs, c’est un réel bonheur. Antonino Siragusa est un Almaviva malicieux, au timbre si particulier. Roberto de Candia prête à Figaro la rondeur bonhomme de sa silhouette, quant à Nicola Ulivieri et Marco Filippo Romano, ils forment un duo de malfaiteurs d'une complémentarité réjouissante, le premier d'une noirceur inquiétante, le second authentique basse bouffe avec tout ce que cela signifie de truculence, de sens du ridicule et de maîtrise du chant syllabique dans le redoutable « A un dottor della mia sorte ».