Aurélien, à l’âge de 18 ans, a quitté sa province, sa famille petite-bourgeoise et l’emprise de son frère aîné. Aujourd’hui, à 35 ans, ses parents sons décédés, il ne voit plus son frère que de façon sporadique et s’en porte très bien. Durci, résolu à la solitude, il se contente d’une vie amoureuse en pointillé. Mais voilà que la vente de la maison familiale l’oblige à revenir dans son village d’enfance et lui impose de se confronter à ce qu’il a fui. Il prend dès lors conscience qu’une vie ne peut se résumer à un engagement professionnel. Son séjour breton qui devait durer quarante-huit heures va se prolonger : les conflits qui l’attendent vont être l’occasion de redistribuer les rôles au sein de la famille et de se libérer, notamment de cette place écrasante d’éternel second.