"J’ai adoré Diabolo Menthe !" Cette phrase, je l’ai entendue tellement de fois... Elle m’a longtemps flatté et puis elle a fini par me hérisser à un point tel que je me suis demandée ce que cachait cet agacement. En y réfléchissant, j’ai compris que ce film, qui avait été mon plus grand succès, avait été aussi mon plus grand mensonge – involontaire - je le précise. Moi qui avais toujours pensé que mon mal de vivre reposait sur le divorce de mes parents, je me suis rendu compte, par le plus grand des hasards, que l’histoire de ma famille n’était pas du tout celle que j’avais racontée et que l’origine de ma douleur d’enfant était bien plus ancienne et bien plus profonde… J’ai adoré Diabolo Menthe raconte le secret d’une famille, un de ces secrets qu’on a du mal à accepter, mais qui m’a permis d’écrire cette histoire... DK